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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 14:15
Après les reptiles et les amphibiens, puis les oiseaux nicheurs, le comité français de l’UICN (1) vient de publier le troisième volet de sa liste rouge des espèces menacées en France métropolitaine. Un document effectivement attendu des naturalistes, la dernière liste avait plus de 10 ans. Ce bilan complet doit permettre aujourd’hui d’évaluer plus objectivement les risques ou les progrès accomplis pour 119 espèces de mammifères, 99 continentales et 20 marines, sur les 152 espèces recensées en France. Les données sont désormais mise à jour avec les mêmes méthodes que celles utilisées pour la liste rouge au niveau international.

Globalement, devant l’état de nos paysages et le développement urbain, agricole et industriel, le bilan n’est pas si mauvais, avec un peu moins de 10 % de mammifères menacés, comparativement au 22 % à l’échelle mondiale. Des évolutions tout à fait favorables ont été remarquées, notamment pour la Loutre d’Europe qui acquiert aujourd’hui un statut de « préoccupation mineure ». Le Bouquetin des Alpes, quasiment disparu au XIXème siècle, a lui aussi bénéficié des mesures de protection et recolonisé les massifs alpins, spontanément ou grâce à des réintroductions.


Néanmoins, ces cas ne doivent pas masquer des situations plus critiques pour d’autres groupes et, notamment, les chauves-souris. Chez ces petits mammifères nocturnes et discrets, sur les 33 espèces évaluées, quatre d’entre elles sont « menacées d’extinction » et sept sont « quasi-menacées ». Un déclin des populations notable qui, pour l’UICN, est « la conséquence de nombreuses menaces : dérangement dû à une fréquentation accrue des principaux gîtes, dégradation de leurs habitats causée par l’urbanisation et raréfaction des proies due à l’utilisation intensive de pesticides ». Par exemple, le Rhinolophe de Méhely, espèce méditerranéenne cavernicole, est en « danger critique ». Ce chiroptère aux grandes oreilles et au nez en feuille, extrêmement rare en France, n’aurait pas fait l’objet d’une « observation  certaine » depuis 1963.
 CONSULTER LA LISTE
Parmi les prédateurs, le lynx a fait sa réapparition en France dans les années 70. Aujourd’hui l’UICN estime ses effectifs à 150 adultes. Mais, à cause de la fragmentation des espaces forestiers qui constituent son habitat, le lynx a encore une aire de répartition réduite. L’espèce est présente dans les Alpes et le Jura ou encore dans les Vosges où il fut réintroduit en 1983. Vivant sur des territoires de plus 200 km², ce grand félin parcourt de grandes distances, et au coté de quelques cas de braconnage, c’est le trafic routier et ferroviaire qui reste la principale cause de mortalité. 
Pour les cétacées, les investigations seraient à poursuivre, car plus de la moitié des espèces sont classées dans la catégorie « données insuffisantes ». Il est néanmoins connu d’ors et déjà que 5 % des espèces sont « vulnérables », et les multiples pressions que subissent les milieux marins laissent planer quelques inquiétudes.
Elisabeth Leciak
1- Union Internationale pour la Conservation de la Nature

SOURCE
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