Trois ours au Pakistan, d'abord sauvés car utilisés comme appâts dans la formation des combats de chiens et plus tard, sauvés de la noyade dans les récentes inondations, ont une autre chance de liberté et sont les premiers habitants d'un nouveau sanctuaire financé par la Société Mondiale pour la Protection des Animaux ( WSPA), qui s'ouvre au Pakistan.
Le sanctuaire Balkasar sera un refuge pour environ 60 à 70 ours noirs d'Asie sauvés d'un sport sanguinaire brutal appelé «Bear Baiting", dans lequel un ours à joues blanches édenté est attaché par le nez et pris à partie par des chiens de combat en formation.
Le sanctuaire, en cours d'exécution par le BRC (Centre de Ressources sur la Biodiversité) permettra aux ours qui restent impliqués dans ce "sport" cruel d'être secourus et de vivre leur vie parmi les 7 hectares de milieux naturels.
L'ouverture de ce sanctuaire démontre le dévouement et l'engagement du personnel qui y travaille. Comme tant de Pakistanais, ils ont perdu leurs maisons et tous leurs biens, mais ils restent attachés à la cause. Le personnel comme Malik Ghulam Sarwar s'est déplacé à travers le pays pour rejoindre le sanctuaire Balkasar, et vivre aux côtés de ces l'ours et les soigner.
"Pendant la nuit, ma famille a perdu notre maison», déclare Sarwar. "D'autres agents ont également perdu leurs maisons et les récoltes de leur famille dans les zones touchées par les inondations, le BRC essaie de les amener tous à proximité du sanctuaire. Après avoir réussi à réinstaller ma famille dans une certaine mesure, je me suis précipité au travail, et maintenant nous essayons de nous remettre sur pieds. "
La WSPA estime que ce sanctuaire permettra la fin de la pratique du "Bear Baiging" au Pakistan. "Merci aux donateurs de la WSPA, le sanctuaire Balkasar nous permettra de fournir un espace pour tous les ours ours restants "des appâts", explique le Dr Jan Schmidt-Burbach, vétérinaire et directeur des programmes de faune.
«Avec le travail dévoué et professionnel du BRC, je suis très optimiste dans la réussite de l'éradication de cette pratique cruelle une fois pour toutes et de fournir un refuge pour tous les ours restants."
A propos du "Bear Baiting" :
Dans ce sport sanguinaire cruel, un ours captif et édenté est attaqué par des chiens de combat en formation et des "spectacteurs" regardent pour voir qui sera encore debout. Ces concours brutaux, mais lucratifs sont organisés par de puissants propriétaires terriens locaux. Ils possèdent et forment les chiens également victimes de ce «sport». Les ours sont la propriété de Kalanders - propriétaires traditionnels d'ours - payés par les propriétaires pour fournir apporter les ours.
Le "Bear Baiting" est interdit par la Loi sur la faune au Pakistan et enfreint les enseignements de l'Islam, qui interdisent le harcèlement d'animaux.
Le processus de sauvetage de ces ours est long et complexe, impliquant des négociations avec leurs propriétaires, qu'il faut identifier, puis de construire un moyen de subsistance alternatif viable. Après avoir été convaincu de renoncer à l'ours, le propriétaire reçoit une formation de création et de gestion de sa nouvelle entreprise.
Grâce aux efforts de la WSPA et du Centre de ressources sur la biodiversité (BRC) , le "Bear Baiting" est en déclin au Pakistan.
SOURCE ARTICLE ET PHOTO : WSPA