Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : SPLENDEUR SAUVAGE
  • : Splendeur et décadence de notre planète ! LENA
  • Contact

Profil

  • LENA
  • Admiration et Respect de la Faune et de l'Environnement

L'équipe de Splendeur Sauvage
  • Admiration et Respect de la Faune et de l'Environnement L'équipe de Splendeur Sauvage

Texte Libre

Les animaux ont été créés par Dieu
pour donner aux hommes
une impression de supériorité.

Recherche

BIENVENUE

Archives

30 mai 2009 6 30 /05 /mai /2009 06:15




Le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) averti de l’effet de la demande croissante en énergie par l'être humain qui fait peser un poids de plus en plus lourd sur l'habitat des gorilles.

 

 

 

La production de charbon de bois est la principale menace aux forêts qui constituent l'habitat des gorilles dans de nombreuses régions et notamment dans le parc naturel de la Virunga, en République démocratique du Congo (RDC).

LIRE L'ARTICLE ...

Partager cet article
Repost0
26 mai 2009 2 26 /05 /mai /2009 06:30




L
e parc animalier de la Haute-Touche (Indre) mène une action scientifique de haut niveau auprès d'espèces en péril. Le parc est ouvert au public.

8h 30, sous un soleil printanier, la Haute Touche renvoie une image de totale sérénité. À peine si les maki catta, lémuriens joueurs, se chamaillent un peu sur leurs petites îles.

Le millier d'animaux sauvages, farouches souvent, qui vit là, en liberté dans de vastes enclos, est étonnamment calme.


En ce tout début de matinée, la réserve animalière, n'est pas encore ouverte au public et l'heure qui vient est attendue.


C'est le moment du déjeuner. Un temps qui semble aussi privilégié à Sandrine Brûlet, membre de l'équipe des soigneurs, qu'à son peuple d'espèces en voie de disparition. Ici Sandrine dépose trois seaux de pommes ici, là, des céréales, aux sangliers du « tout-venant », aux loups, des pièces de viandes individuelles épaisses de trois centimètres. Les animaux la connaissent. Cela ne veut pas dire qu'ils viennent vers elles. Seulement, qu'ils ne s'enfuient pas se cacher dans les trois hectares feuillus qui protègent chaque espèce.


Les soigneurs effectuent, dans le même temps, leur tournée repas qui n'est pas une simple distribution.

D'un territoire à un autre, du haut de leur siège de tracteur à travers le réseau de voies de la réserve, ces spécialistes animaliers contrôlent tout d'un regard rapide et averti. Aussi l'état des lieux que les occupants qui sont comptés.

Dans cette réserve Trois étoiles qui est un des quatre parcs du Muséum d'histoire naturelle de France, on tente d'offrir aux animaux un environnement proche de leurs territoires sauvages. L'enjeu est important : permettre à ces animaux de se reproduire en captivité, faire que les bébés aillent rejoindre d'une poche de sauvetage de mêmes espèces en Europe (pour éviter la consanguinité) et, dans le meilleur des cas, réintroduire l'espèce dans son milieu naturel.

Parfois des mesures plus urgentes s'imposent qui font appel aux techniques de transfert embryonnaire par insémination artificielle. La Haute-Touche a ainsi beaux carnets de naissances, tel celui, exceptionnel d'un lémure couronné, tout récemment.

Les espèces les moins menacées n'ont pas d'enclos à l'intérieur du parc et le public, de sa voiture ou son vélo, peut approcher des daims noirs, des lamas, des wallabies de Benneth, très bien adapté au climat de la Brenne.

Derrière leurs hautes clôtures grillagées, la présence des loups d'Europe, d'un guépard dont l'espèce est guettée par la consanguinité, de chevaux de Przéwalski, de cerfs d'Eld, de guanacos, de watusis, de lémures, etc., démontre la fragilité du monde sauvage.


source

Partager cet article
Repost0
22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 13:20

Face à une oppostion croissante, Resorts World à Sentosa (RWS) a finalement renoncé à son projet de créer un aquarium géant pour montrer des requins baleines en captivité.

Sea Shepherd, de concert avec d'autres groupes écologistes, s'est opposée à ce projet à Singapour pendant des mois par l'intermédiaire d'une pétition internationale pour les requins baleines.

Le groupe RWS cite cette pétition parmi d'autres raisons pour l'avoir poussé à abandonner son projet de placer des requins baleines en captivité. Plus de 9.000 signatures ont été récoltées à ce jour (www.whalesharkpetition.com).

VOIR ICI

La porte-parole de RWS, Krist Boo reconnaît qu'un aquarium pourrait ne pas subvenir aux besoins de créatures qui peuvent atteindre des longueurs de 15 m dans l'océan, plonger à des profondeurs de 980 m, et migrer sur des milliers de km en eaux profondes. Les requins baleines sont en danger d'extinction et meurent souvent en captivité. De nombreux requins baleines sont morts ces dernières années à l'Aquarium de Georgie, faisant craindre pour la pérennité de l'expèce en captivité et soulignant la nécessité de protéger l'espère sauvage de la dévastation environnementale et del'industrie croissante du shark finning.

Le Capitaine Paul Watson a déclaré: "Plus de 24 requins baleines sont morts en captivité depuis qu'ils sont devenus des attractions à la mode dans les aquariums. Je suis ravi de voir que World Resort à Sentosa semble revenir sur sa décision de placer des requins baleines en captivité et j'espère qu'ils s'en tiendront à cela. Cela crée un précédent et incitera je l'espère, d'autres aquariums à reconsidérer l'exhibition de requins baleines, ce qui constitue une sentence de mort pour ces espèces."

Partager cet article
Repost0
18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 06:00



Le doux parfum des élections européennes commence à se faire sentir et en ce qui concerne certains animaux, les odeurs qui s'en dégagent sont plutôt nauséabondes. Il faut dire que l'électorat des chasseurs est particulièrement courtisé par les politiques de tous bords et que ceux-ci n'hésitent pas à mettre en péril la biodiversité de notre pays pour plaire à ceux qui portent tout à la fois un fusil et une carte d'électeur. Le président Sarkozy ne déroge pas à cette triste règle et les dernières mesures annoncées par le gouvernement montrent bien que la protection de l'environnement se heurte à des limites, dès lors qu'il s'agit de remporter un scrutin.


Il y a peu, les chasseurs avaient reçu un premier cadeau, avec l'allongement de la durée de la chasse de plusieurs espèces d'oiseaux migrateurs. Un véritable non sens au moment où la biodiversité animale est de plus en plus menacée, en France comme ailleurs. Cette annonce avait de quoi offusquer les défenseurs de la nature, mais le gouvernement français a décidé de ne pas s'arrêter en si bon chemin. Le 16 février dernier, dans un courrier adressé aux chasseurs, Nicolas Sarkozy en personne leur avait affirmé son soutien. Comme il y a une marge entre les mots et les actes, il fallait bien faire un "petit" geste et celui-ci n'a pas tardé à se matérialiser, avec la réintégration de la martre (photo ci-dessous) et de la belette (ci-contre) dans la liste des espèces dites nuisibles.





LIRE LA SUITE DE L'ARTICLE...
Partager cet article
Repost0
17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 05:50

Hebergement gratuit d image et photo



Le réchauffement climatique affecte la migration des oiseaux. Une étude britannique dont les résultats ont été publiés dans le Journal of Biogeography, indique que les trajets pourraient s’allonger d’ici le siècle prochain.

L’impact du réchauffement climatique sur toute forme de vie sur terre n’est plus à démontrer ici. Cette étude menée par Stephen Willis de l’Université de Durham (Grande-Bretagne) met une fois de plus l’accent sur les conséquences dévastatrices de ce phénomène sur les différentes espèces d’oiseaux migrateurs en étudiant particulièrement le cas des fauvettes. Au cours de leurs travaux, les chercheurs ont examiné les trajets de migration de différentes espèces de fauvettes.


Les modèles informatiques qu’ils ont établis leur ont permis de déterminer les zones de reproduction des oiseaux qui se seraient décalées un peu plus au nord alors que leurs zones d’hivernage se maintiendraient aux mêmes endroits. Il découle de leurs simulations que 9 des 17 espèces de fauvettes dont celles qui traversent le Sahara, verront leurs parcours de migration s’allonger, ce qui constituerait une grande menace pour eux.


Chaque année un demi-milliard d’oiseaux ne pesant que quelques grammes, entreprennent un long voyage de plusieurs milliers de kilomètres entre l’Europe et l’Afrique. Pour accomplir une telle prouesse, certaines espèces comme les gobe-mouches ou les phragmites des joncs font des réserves d’énergie en s’engraissant ; d’autres rétrécissent leurs organes intérieurs pour réduire les dépenses en énergie. Or, d’ici l’année 2071 ou le début du nouveau siècle, ces oiseaux seraient amenés à effectuer un voyage plus long.


Notons au passage que certaines espèces comme la fauvette à tête noire ne migrent plus s’adaptant aux rudes conditions d’hiver des contrées britanniques. Mais il s’agit là encore d’un cas exceptionnel. 

source

Partager cet article
Repost0
16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 16:00

Hebergement gratuit d image et photo

Essex, Angleterre - Un renardeau a survécu 15 jours dans un piège grâce à sa mère qui venait le nourrir chaque jour.


Le noeud coulant s'étant refermé sur le renard, la corde avait traversé sa chair jusqu’à l’os. Selon l’inspecteur Sam Garvey, qui a aidé les sauveteurs à délivrer l’animal, "la mère du renardeau devait lui apporter de la nourriture, car physiquement il se portait bien quand on l'a libéré." Ce sont les cris du renardeau de 3 mois qui auraient donné l'alerte et permis sa libération.

Ce système de piège, assez commun, ne capture pas que les renards, mais également les chiens et les chats, leur causant, selon les membres de la RSPCA (la SPA anglaise), des douleurs inutiles et répréhensibles.

source

Partager cet article
Repost0
15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 06:40

Hebergement gratuit d image et photo




Une mère ferait tout pour ses petits !

Ceci n'a jamais été plus vrai que le jour où, en Russie, une femelle ours brun qui était gestante, a été chassée de sa tanière par un groupe de chasseurs acharnés.

La future mère, terrorisée, s'est enfuie, entraînant les chasseurs dans une poursuite effrénée à travers les bois. Les chasseurs l'ont traquée dans la forêt jusqu'à ce qu'elle s'écroule d'épuisement. Le stress enduré, trop violent pour elle, a provoqué la mise bas prématurée de ses petits. Malheureusement, elle a été abattue par balle quelques instants plus tard.

Les chasseurs, sans doute animés de remords à l'égard des trois oursons sans défense, les ont entassés dans une caisse qu'ils ont chargée dans un taxi à destination du centre de sauvetage des ours d'IFAW situé dans la région de Tver, à proximité de Moscou. Les oursons sont arrivés tremblants, affamés et mourants.

Une faible chance de survie

Les équipes d'IFAW ont accueilli les oursons, un mâle et deux femelles, et les ont enveloppés dans de chaudes couvertures. Ils étaient tous extrêmement petits, ne pesant guère plus de 350 grammes. Leurs chances de survie étaient minces.

Les volontaires dévoués d'IFAW sont devenus les mères de substitution des oursons, leur donnant du lait chaud et les surveillant en permanence toute la nuit.

Alors que deux des oursons buvaient avec vigueur, l'une des femelles a refusé de s'alimenter. Au fur et à mesure que les heures passaient, son état a empiré et elle est morte le lendemain, du fait des blessures internes générées par la lutte de sa mère contre les chasseurs. Les jours suivants, l'autre femelle a progressivement perdu l'appétit et a fini par mourir de pneumonie.

Il n'en restait plus qu'un.


Les soigneurs du centre de sauvetage des ours d'IFAW sont les meilleurs de Russie. Persuadés que l'ourson pouvait survivre, ils ont continué à l'alimenter puis l'ont massé et l'ont maintenu au chaud sur un coussin chauffant spécial.

Leur dévouement a fini par payer car l'ourson a commencé réagir favorablement aux soins prodigués 24 heures sur 24. Ostakh, comme nous l'avons appelé, a commencé à prendre du poids et à ramper à la découverte de son nouveau foyer. S'il survit, avec le temps, son poil blond deviendra brun. Le Centre continuera de lui fournir les soins spécifiques dont il a besoin dans l'espoir qu'un jour, il sera assez fort pour être remis en liberté à l'image des autres oursons orphelins qui ont été confiés aux soins d'IFAW avant lui.

Une raison d'espérer

Au cours des 12 dernières années, le centre de sauvetage des ours d'IFAW a sauvé et remis en liberté 130 oursons orphelins dans des forêts protégées. Le centre élève les oursons de manière à ce qu'ils puissent survivre seuls par la suite : ils acquièrent les connaissances élémentaires dont ils auront besoin pour trouver eux-mêmes leur nourriture.

Ce travail innovant est crucial. Cependant, le meilleur moyen de sauver les oursons orphelins est de mettre fin à la cruauté de la chasse en tanière qui consiste à effrayer les ours qui hibernent dans leurs tanières et, à abattre par balle, les animaux apeurés et désorientés.

La chasse en tanière tue des milliers d'ours chaque année condamnant des milliers d'oursons à devenir orphelins. IFAW mène donc campagne sans relâche pour qu'elle soit interdite. Nos efforts de lobbying ont permis l'instauration d'interdictions dans certaines régions, notamment celle où la mère d'Ostakh a été tuée. Malheureusement, cette interdiction n'est entrée en vigueur que quelques jours après son abattage ; Nous espérons que nos efforts permettront d'étendre ces interdictions à d'autres régions.

Faites un don pour les oursons orphelins

Nos efforts pour sauver les oursons orphelins seraient impossibles sans l'incroyable générosité de nos donateurs. Nous reposons presque exclusivement sur les donateurs privés tels que vous.

Si cette histoire vous émeut... si vous pensez que les oursons orphelins tels qu'Ostakh méritent une seconde chance... et si vous pensez que le travail d'IFAW pour interdire la chasse en tanière est important...

Merci de faire un don pour protéger et soigner les oursons orphelins de Russie.

Merci pour votre soutien,

Fred O'Regan Signature
Fred O'Regan
Directeur Général d'IFAW

PS. IFAW a sauvé de nombreux oursons orphelins au fil des années, mais de très nombreux autres périssent de froid, de faim ou de maladies. Remémorez-vous ces mères ourses qui, chaque année en Russie, meurent en protégeant leurs petits
en soutenant les soins aux oursons orphelins.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 07:00
Lorsque l'on parle de la faune, les nouvelles ne sont que rarement réjouissantes et sont parfois franchement alarmantes. La moindre bonne nouvelle concernant la préservation de la faune doit donc être accueillie comme il se doit. C'est d'Espagne qu'est parvenue une annonce réjouissante dernièrement, concernant le lynx pardelle. Cet animal est un petit félin que l'on ne trouve qu'en Espagne et au Portugal, d'où son autre nom de lynx ibérique.
Différent de son cousin européen, avec notamment un pelage plus tacheté, plus foncé et une taille sensiblement inférieure, le lynx pardelle fait partie des mammifères les plus menacés de la planète.

Alors qu'ils étaient encore près de 100 000 au début du XXe siècle, ils ont vu leur population s'effondrer à un rythme incroyable et ils seraient désormais moins de 250 à vivre à l'état sauvage dans quelques régions d'Espagne et notamment en Andalousie. Les raisons de ce déclin sont multiples et l'on peut citer l'exploitation commerciale des forêts de chênes-lièges où il réside, mais aussi la circulation automobile qui fait de nombreuses victimes dans ses rangs. Mais ce qui a conduit cette espèce au bord de l'extinction, c'est avant tout la myxomatose qui a fait des ravages dans les populations de lapins et de lièvres.

LIRE LA SUITE DE L'ARTICLE


Partager cet article
Repost0
12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 06:30



Dans la nature, il existe de nombreux animaux plus ou moins détestés par l'homme. Serpents, araignées et autres requins suscitent ainsi de nombreuses peurs, voire du dégoût et bien peu sont les personnes qui se battent pour sauvegarder ces espèces pourtant si importantes dans l'équilibre des écosystèmes. A l'inverse, certains animaux attirent une grande sympathie et sont parfois devenus de véritables causes internationales, à l'instar des pandas, baleines ou autres grands singes.
Pourtant, et c'est là tout le paradoxe, cela ne suffit que trop rarement à les protéger et ces espèces sont à classer parmi les nombreuses menacées d'extinction pure et simple.

Les chimpanzés font partie de cette catégorie d'animaux aimés à travers le monde, mais cela ne suffit pas à leur assurer un avenir radieux. Pourtant, on pourrait penser que le sort de ce primate serait à même de déclencher un véritable élan international en sa faveur puisqu'il est tout simplement le plus proche parent de l'homme sur cette planète. Avec 99% de gênes en commun, humains et chimpanzés partagent un patrimoine génétique quasiment identique et ce n'est pas pour rien que ces animaux suscitent autant de sympathie. De part leur morphologie et leur comportement, ils nous ressemblent d'une manière troublante, mais cela ne suffit pas à les sauver, bien au contraire.

LIRE LA SUITE DE L'ARTICLE



Le problème, c'est que tant que les humains étaient en nombre limités, la nature pouvait représenter une ressource sans qu'il existe un déséquilibre. Mais partout sur la planète, l'homme investit de plus en plus d'espace et se mue en destructeur..
Partager cet article
Repost0
11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 09:06





L’administration Obama a déclaré vendredi qu’elle conserverait une législation édictée sous le mandat de G.W. Bush

 

« Voir la fonte de l’habitat de l’ours polaire et une espèce symbolique menacée est une tragédie environnementale de l’âge moderne » a déclaré le Secrétaire de l’Intérieur des Etats-Unis Ken Salazar. « La meilleure façon d’agir pour protéger l’ours polaire dans le cadre de l’Endangered Species Act [la Loi sur les Espèces Menacées] est d’appliquer avec sagesse la règle actuelle, et non de la révoquer », ce qui pourrait créer une confusion, a-t-il ajouté.

 

Les scientifiques du gouvernement continueront donc à observer la situation, mais cela n’a pas rassuré les groupes de protection de l’environnement qui se sont toujours opposés à cette législation.

Les ours polaires dépendent de la mer de glace Arctique pour survivre puisqu’elle leur sert de terrain de chasse aux phoques, leur principale proie. Le U.S. Geological Survey (Institut de Surveillance Géologique des Etats-Unis) a déclaré que les deux tiers des ours polaires du monde –soit 16 000 spécimens- pourraient avoir disparus d’ici 2050 si les prévisions concernant la fonte de la mer de glace se confirment.

 

L’administration de l’ancien Président des Etats-Unis G.W. Bush avait inscrit les ours polaires sur la liste des espèces menacées dans le cadre de l’Endangered Species Act le 14 mai 2008, mais avait édicté plus tard une règle qui indiquait clairement que le réchauffement climatique ne faisait pas partie des menaces que le gouvernement fédéral devait prendre en compte dans la protection de l’ours polaire. C’est cette loi spéciale concernant les ours polaires qui devrait être maintenue.

 

Les responsables du Service américain pour la Pêcherie et la Faune et la Flore, qui font appliquer l’endangered Species Act, ont reconnu la relation qui existe entre les émissions de dioxyde de carbone et le réchauffement climatique.

 

Mais ils ont aussi déclaré qu’il était impossible de trouver une source spécifique de dioxyde de carbone –que ce soit une centrale électrique alimentée au charbon en Pennsylvanie ou une usine de ciment en Georgie par exemple- responsable de la situation actuelle des ours polaires.

 

Les groupes de protection de l’environnement ont vivement critiqué la décision de l’administration.

 

« Ne pas annuler cette loi équivaut à perpétuer l’héritage de G.W. Bush qui consiste à ignorer la science du réchauffement climatique et à empêcher toute action pertinente visant à protéger l’ours polaire » a déclaré Melanie Duchin de Greenpeace.

 

Noah Greenwald du centre pour la diversité biologique a lui remis en question l’argument utilisé par l’administration Obama selon lequel l’Endangered Species Act n’est pas fait pour gérer les grandes menaces, et a indiqué que cette loi était pourtant utilisée pour limiter l’utilisation du pesticide DDT.

 

Le sénateur Barbara Boxer, qui préside le Comité de l’environnement et des travaux publics, a également critiqué cette décision.

 

« L’observation de la situation ne nous permettra pas d’en savoir plus que ce que nous savons déjà : c’est-à-dire que l’ours polaire est menacé et que nous avons besoin d’agir » a déclaré cette démocrate.

 

Le Sénateur républicain d’Alaska, Lisa Murkowski a en revanche déclaré qu’elle approuvait la décision du gouvernement de maintenir la législation existante « qui fournit des mesures rationnelles pour la protection des ours polaires ».

 

Le 28 avril, Ken Salazar avait annoncé l’annulation d’une autre législation édictée sous le mandat de G.W. Bush, qui exemptait les compagnies pétrolières et de gaz opérant dans des sites où vivent des ours polaires, de faire l’objet d’examens spéciaux conçus pour garantir qu’elles ne nuisaient pas à cet animal.


source

Partager cet article
Repost0