Lundi 7 décembre dernier, une louve a été tuée par un chasseur, qui prenait part à une battue au sanglier à Esparron, dans les Hautes-Alpes.
Le vice-procureur de la République de Gap, Laurent Becuywe, a déclaré aux journalistes de l'AFP que l'homme avait reconnu les faits lors de sa garde à vue et a affirmé avoir été surpris par l'arrivée de la louve.
L'homme, âgé d'une trentaine d'années, a été interpellé dans les Hautes-Alpes et cité à comparaître en correctionnelle le 18 février prochain.
Il devra répondre d'une destruction d’un animal non domestique et espèce protégée et risque une peine d’amende et d’emprisonnement.
Deux associations de protection de la nature, Férus et l'ASPAS, ont d'ores et déjà annoncé leur décision de porter plainte contre le chasseur.
Férus, association nationale qui œuvre pour la conservation du loup, de l’ours et du lynx, a déclaré son indignation dans son communiqué de presse et précise "Depuis longtemps nous dénonçons le braconnage de l’espèce. Nous avons estimé à au moins 100 le nombre de loups tués illégalement depuis 2000".
L'ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages), de son côté, a déclaré attendre "une décision exemplaire de l’État face à cette recrudescence d'anti-prédateurs".
source