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13 octobre 2008 1 13 /10 /octobre /2008 12:30


L'ex-Premier ministre PS et député européen Michel Rocard a défendu à Bruxelles un projet de résolution appelant le conseil des ministres européen à ouvrir une négociation internationale sur la protection de l'Arctique.
 
Protection de l'équilibre thermique de la calotte glaciaire
Ce traité porterait sur la sécurité de la navigation alors que le passage du nord à travers l'océan Arctique, le long des cotes américaines s'est ouvert en été 2007. Il impliquerait que « tout projet capable de produite de l'énergie, donc de porter atteinte à l'équilibre thermique de la calotte glaciaire, soit soumis à des autorisations draconiennes » explique M. Rocard. Les eurodéputés procéderont au vote ce jeudi 9 octobre.


Fonte de l'arctique

Cet été, au mois d'août, la banquise d'arctique a enregistrée la deuxième plus forte fonte depuis le début de l'observation satellitaire effectuée depuis 30 ans.


Le Grenelle planche aussi sur le sujet
Le député PS Jean-Yves Le Déaut a déposé un amendement similaire à la loi Grenelle 1, dont l'examen commençait mercredi soir à l'Assemblée, par lequel la France s'engagerait à promouvoir l'adoption d'un traité international relatif à la protection de l'environnement arctique.

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13 octobre 2008 1 13 /10 /octobre /2008 12:20

Le réchauffement climatique est en train de faire une nouvelle victime, le plateau tibétain. Le réchauffement climatique, qui entraîne la fonte des glaciers, risque d'accélerer l'érosion du plateau tibétain en renforçant notamment l'activité des cours d'eau qui traversent l'Hymalaya. C'est ainsi que le risque de graves inondations sera accentué. Depuis la nuit des temps, l'avancée et le recul des glaciers ont façonné le paysage et ont joué un rôle primordial dans le climat hymalayen.

Plateau tibétain

"Si les glaciers reculent, les eaux de fonte vont augmenter et accroître la force d'érosion des rivières de la région. Des lacs naturels  vont probablement se former derrière les moraines. Certains de ces lacs pourraient provoquer de catastrophiques inondations à la suite des  ruptures de digue avec de graves conséquences pour les populations locales ou celles vivant en aval. Outre l'érosion, le relief de l'Himalaya est aussi façonné par de puissants  mouvements tectoniques" prédit Olivier Korup de l'Institut fédéral suisse de recherches sur la forêt, la neige et le paysage.

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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 14:20
Des forêts tropicales d'Amérique centrale aux montagnes de la Sierra Nevada en Californie, le réchauffement climatique contraint espèces animales et végétales à migrer à des altitudes plus élevées pour survivre, selon des études parues jeudi.

Or, ces migrations risquent d'être compromises par l'activité humaine qui fractionne les habitats naturels, comme les coupes claires dans les forêts.

Selon les auteurs d'un des rapports, la température moyenne dans les zones de climat tropical a augmenté de plus de 0,75 degré centigrade depuis 1975 et les modèles climatiques prévoient une hausse de plus de trois degrés au cours du siècle prochain dans les forêts tropicales d'Amérique centrale et du sud.

Un tel réchauffement va modifier les zones de températures de 600 mètres en altitude, selon l'écologiste Robert Coldwell, de l'université du Connecticut (est), principal auteur de ce rapport paru dans la revue Science du 10 octobre.

Les espèces tropicales vont devoir probablement migrer vers de plus hautes altitudes pour trouver des températures qui leur conviennent, estime-t-il.

Ces scientifiques ont recueilli des données sur près de 2.000 espèces de plantes et d'insectes à différentes altitudes sur les pentes recouvertes de forêt tropicale d'un volcan au Costa Rica culminant à près de 3.000 mètres.

Ils ont découvert qu'environ la moitié de ces espèces vivaient dans des zones très étroites en termes d'altitude et qu'un réchauffement modifiant l'échelle des températures de 600 mètres en altitude allait les forcer à s'adapter à un environnement totalement nouveau.

L'écologiste souligne que de telles migrations des plantes et animaux vers de plus hautes altitudes se produit déjà sous des latitudes plus tempérées, où les températures ont davantage augmenté.

Ce phénomène, observé par exemple dans les Alpes pour des végétaux, a été également constaté dans le parc national de Yosemite, dans les montagnes de la Sierra Nevada en Californie (ouest), selon une recherche également publiée jeudi dans Science.

Le réchauffement climatique de ces dernières décennies a ainsi forcé de nombreux petits mammifères à vivre à des altitudes plus élevées, selon cette étude conduite par Craig Moritz, biologiste de l'Université de Californie à Berkeley.

Cette recherche visait à comparer l'état des populations de petits mammifères présentes aujourd'hui dans le célèbre parc à celles de 1918, date du précédent grand recensement.

Les chercheurs ont constaté qu'au cours de cette période de 90 ans, la moitié de ces espèces comme les écureuils, les musaraignes et les souris ont migré vers des altitudes plus élevées.

"La raison qui saute au yeux est le réchauffement climatique", estime Craig Moritz.

La partie centrale de la Sierra Nevada connaît un réchauffement général, comme l'indiquent une hausse de trois degrés Celsius des températures minimales nocturnes ces dernières décennies et la fonte des glaciers.

"Ces changements dans la composition de la faune se produisent depuis toujours mais probablement pas à un rythme aussi rapide, à savoir la durée d'une vie humaine", relève James Patton, professeur retraité de biologie de l'Université de Californie, l'un des co-auteurs de ces travaux.

Selon lui, ces changements sont trop rapides et risquent de compromettre l'écosystème.

"C'est tout simplement quelque chose que nous ignorons et si je pouvais, je préférerais diminuer le rythme de ces changements", ajoute le biologiste.

Le phénomène mis en évidence à Yosemite confirme la nécessité de maintenir des zones protégées, par exemple des parcs nationaux, dans lesquelles les espèces peuvent migrer en réponse au changement climatique, sans subir les interférences de la présence humaine qui perturbe ces mouvements, soulignent les auteurs de l'étude.

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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 16:50

Les températures sont de plus en plus fraîches dans le sud-est de l'océan Pacifique (de Pisco à Arica) alors que le climat se réchauffe. Des dizaines de chercheurs européens et américains vont étudier les nuages, le niveau d'oxygène dans l'eau, la température, la luminosité, la salinité, la vitesse des vents et les courants pour essayer de résoudre cette énigme.  Alexis Chaigneau, scientifique français, explique : "Au cours des cinquantes dernières années, la côte peruvienne s'est refroidie, essentiellement à cause des vents plus forts qui font remonter les eaux froides des profondeurs du courant océanique".

Océan Pacifique

La région traversée par le courant de Humboldt

Les scientifiques ont mis à l'eau un sous-marin robot pour analyser le réchauffement de la planète, qui pourrait se traduire par un refroidissement dans cette partie du globe. Il étudiera notamment la composition de l'eau et la luminosité dans cette région traversée par le courant de Humboldt, un courant froid et profond qui va à la rencontre des eaux plus chaudes de la surface.
Les scientifiques feront appel prochainement à des avions, des bateaux de recherche, des bouées fixes et des ballons sondes.

Refroidissement du climat dans cette zone

Un des objectifs est donc de comprendre les interactions de l'Océan et de l'atmosphère dans cette région unique possèdant un courant froid sur les côtes chiliennes et péruviennes et la formation de nuages permanents sur une partie des zones côtières et désertiques : "Il faut en analyser les effets sur les changements du climat et le réchauffement global. L'une des hypothèses à vérifier est que le réchauffement de la planète produit un effet contraire dans cette région en refroidissant le sud-est de l'Océan Pacifique. Nous avons d'ailleurs des informations scientifiques prouvant un refroidissement du climat dans cette zone de l'Océan" précise Alexis Chaigneau.

Une zone très importante pour le climat mondial

Cette zone maritime, dont les eaux produisent un plancton particulièrement riche, renferme un cinquième des stocks de poissons de la planète et joue un rôle très important dans la configuration du climat mondial.

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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 16:25

MORAMANGA (Madagascar) - A Moramanga, une énorme balafre entaille la forêt primaire. Malgré la biodiversité unique de cette région de Madagascar, la plus grande mine de nickel au monde et un gigantesque pipeline sont en construction, avec un impact irréversible sur l'environnement de l'île.

A près de quatre heures de marche d'Andasibe (100 km à l'est d'Antananarivo), bulldozers et ouvriers sont à pied d'oeuvre sur le site du pipeline, laissant derrière eux une entaille de 20 mètres de large.

Plus bas, la rivière est rouge, polluée par le chantier, situé dans la zone humide d'importance mondiale de Torotorofotsy.

A perte de vue, des forêts primaire et secondaire, des montagnes et des torrents. Parfois, les cris surprenants de l'Indri, le plus grand des lémuriens, troublent la quiétude.

Madagascar, joyau de la biodiversité mondiale, abrite bon nombre d'espèces uniques: environ 98% des mammifères terrestres, 92% des reptiles et amphibiens et 80% de la flore malgaches sont endémiques.

Ambatovy, le site de la mine, "est en plein coeur de la forêt primaire, pas loin de la future aire protégée décidée par le gouvernement", explique à l'AFP Léon M. Rajaobelina, vice-président pour Madagascar du groupe américain Conservation International.

Pourtant, c'est ici que l'Etat a autorisé en 2006, via un permis environnemental, la construction de la plus grande mine de nickel au monde par le Canadien Sherritt, pour un investissement record dans ce pays très pauvre d'environ 4 milliards de dollars.

C'est actuellement l'un des cinq plus gros projets miniers au monde.

La mine, construite à Moramanga (20 km d'Andasibe), exploitera aussi du cobalt et du sulfate d'ammonium à partir de 2010 et pendant 27 ans.

De 1.300 à 1.700 hectares de forêt primaire abritant au moins 1.378 variétés de fleurs seront sacrifiés pour le projet. Des villageois ont aussi été déplacés.

Un pipeline de 220 km de long va acheminer la "pulpe" jusqu'au port de Tamatave, où elle sera raffinée pour extraire nickel et cobalt.

Selon l'étude d'impact menée avant l'agrément environnemental, 47 espèces de fleurs n'existent mondialement que dans cette région.

"Ces formations végétales d'Ambatovy étaient considérées comme les plus menacées" des forêts humides malgaches, explique Rainer Dolch, de l'association malgache Mitsinjo, gérant le site de Torotorofotsy. Or, déplore-t-il, "on constate un manque de données scientifiques et de suivi de l'impact sur l'environnement du projet".

La région compte plus de 100 espèces de grenouilles - comme la grenouille dorée dont c'est l'unique habitat - et au moins 14 de lémuriens.

Mitsinjo a de "fortes présomptions" de la présence sur le tracé du pipeline de "Prolemur simus" mangeurs de bambou, le lémurien le plus menacé de l'île.

"La préservation des restes de forêt primaire impose des précautions et une surveillance draconiennes", renchérit l'Observatoire malgache de la vie publique (Sefafi).

Ces atteintes à l'environnement menacent également les fortes potentialités touristiques de la région.

Mais, selon le directeur général des Mines malgaches, Gérard Rakototafika, l'Etat "a trouvé un juste milieu entre exploitation des grands projets miniers et préservation de la biodiversité".

Faisant valoir que la dégradation de l'environnement s'accélère avec la pression démographique, il assure à l'AFP que face "à l'ampleur de la déforestation, on a plus de chance de conserver grâce à ces programmes miniers".

Sherritt, qui n'a pas souhaité répondre aux questions de l'AFP, affirme sur son site internet s'être engagé à "si possible générer un impact positif sur l'environnement" et à "mettre en oeuvre un plan de gestion de la biodiversité qui ne devrait générer aucune perte nette de cette biodiversité".

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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 17:43



Après une accalmie, la déforestation a repris de plus belle en Amazonie. La déforestation a plus que doublé (+133 %) en août par rapport à juillet.

756,7 km2 de jungle rasées !

Selon les responsables de l'Institut national d'études spatiales, 756,7 km2 de jungle ont été rasées pour être transformées en  pâturages.
Entre janvier et août 2008,  5.681 km2 de forêt sont également parties en fumée, dévastées par les brûlis. Les chiffres, toujours communiqués par l'Institut national d'études spatiales, sont très inquiétants. Sur un an (d'août 2007 à août 2008), la forêt amazonienne a perdu 8.673 km2 de sa couverture végétale, soit une hausse de 64% sur les douze mois précédents.
 


Des forêts brûlées volontairement


Les déboisements et les brûlis, qui sont des incendies volontaires utilisés en Amazonie pour défricher, sont les principales sources des émissions de gaz et mettent en danger l'écosystème le plus diversifié de la planète.
Il y a quelques mois, Carlos Rittl (Greenpeace) avait affirmé : "La destruction de la forêt fait de nous les méchants de la biodiversité mais aussi du climat de la planète". 




La survie des peuples sérieusement menacée


Les peuples vivant dans ces forêts perdent leur habitat et sont obligés de fuir. La survie de leur culture est sérieusement menacée. La déforestation et le brûlis peuvent aussi entraîner la disparition d'espèces sauvages.

Le brûlis, parlons-en ! Ces incendies volontaires représentent un facteur majeur de la variation climatique car une importante quantité de dioxyde de carbone est relâchée dans l'atmosphère, contribuant aux changements climatiques mondiaux. Ces arbres absorbent aussi la moitié de l'énergie solaire à travers leurs feuillles et ils sont aussi un réservoir de carbone.



Selon le WWF, l'abattage, l'agrandissement du bétail et l'aggravation de la sécheresse pourraient provoquer la disparition de plus de la moitié de la forêt tropicale d'Amazonie d'ici 2030. Et si ces prévisions se confirment, la déforestation amazonienne relâchera des tonnes de CO2 dans l'atmosphère d'ici 2030. Mais ce n'est pas tout car le réchauffement climatique pourrait réduire les précipitations existantes dans l'est de l'Amazonie et accroître les températures dans cette partie du globe de 2°C. La forêt tropicale ainsi asséchée cèdera la place à une végétation transformée de type savane.

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2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 08:30

La forêt amazonienne, poumon de la planète, a perdu au mois d'août 756 kilomètres carrés de bois, en grande partie à cause de l'abattage et les incendies qui s'en suivent. Cela représente plus du double de la superficie disparue au mois de juillet (113%), ce qui fait craindre le pire pour l'avenir de cette forêt immense.

L'année 2008 aura été particulièrement destructrice puisque la disparition des arbres y a augmenté de 229% - en comparaison avec 2007. Ces chiffres proviennent de l'Institut brésilien pour l'Environnement et la Gestion de l'Espace (INPE).

Un territoire gigantesque

A ce rythme, la forêt amazonienne aura disparu d'ici 2030. Ce territoire, d'une superficie de 6,7 millions de kilomètres carrés, est la plus grande forêt tropicale du monde et la majeure partie de celle-ci se trouve au Brésil (environ 65%). Une crise qui s'accélère puisque plus d'un demi million de kilomètres carrés (un territoire aussi grand que la France) ont disparu durant seulement les vingt dernières années.

Domino

Bien entendu, ce n'est pas directement l'abattage qui risque de causer la disparition de la forêt d'ici 2030, mais il existe un effet domino: l'Amazonie doit dorénavant faire face à de nombreux incendies, car une fois les bois coupés, les éleveurs et les agriculteurs mettent le feu afin de transformer ces espaces en champs ou en pâturages.

Contrairement aux arbres évoluant dans un climat plus tempéré, les arbres d'Amazonie ne se relèvent pas d'un incendie: ce qui disparaît, ne reprend pas vie.

Causes

Plusieurs causes sont à l'origine de cette disparition: l'agriculture massive (notamment le soja), l'extension des pâturages pour le bétail et le bois consommé par une population en constante augmentation dans ce territoire.

Effet de serre

Les arbres et le sol de l'Amazonie forment le plus grand réservoir de CO2 au monde, gaz contribuant à l'effet de serre. Pour rappel: les arbres absorbent le C02 et lorsque ceux-ci sont coupés et que le sol s'assèche, le CO2 se libère.

D'ici 2030, 55,5 à 96,6 milliards de tonnes de CO2 seront libérés suite au déboisement de l'Amazonie. Une augmentation égale aux rejets mondiaux de gaz à effets de serre durant deux ans (au rythme actuel). Ce qui signifie une augmentation paralèlle de la température moyenne mondiale de un à un degré et demi .

Condamné

Le Centre britannique Hadley a indiqué que même si l'abattage des arbres s'arrêtait dès aujourd'hui, le territoire amazonien est de toute façon condamné à devenir un désert d'ici à la fin du siècle. Pour éviter cette catastrophe écologique, le réchauffement planétaire doit rester sous les deux degrés (nous nous situons actuellement à 1 degré en Europe). Mais cet objectif semble impossible à réaliser, même si nous diminuons drastiquement nos rejets de CO2.

20%

Le déboisement de la forêt amazonienne participe aussi à l'assèchement des rivières qui alimentent l'Amazone, ce qui au final aura pour conséquence une diminution des précipitations dans la région, et donc moins de neiges sur les Andes, qui apportent l'eau aux rivières. La boucle est bouclée. Rien de beau en perspective puisque l'Amazone représente 20% de l'apport en eau des océans.

Impuissance

La semaine dernière, le ministre brésilien de l'Environnement, Carlos Minc, a rappelé l'urgence face au manque de moyens pour lutter contre le déboisement: 80% de la déforestation au Brésil est illégale, d'après le WWF.

Selon Carlos Minc, les bourgmestres et gouverneurs ont diminué leurs contrôles et la répression face au déboisement. Avec les élections du 5 octobre en ligne de mire, il serait en effet mal venu pour eux de se mettre à dos ceux qui se rendent coupable de déforestation.

Pressions

Carlos Minc est le successeur de Marina Silva qui avait démissionné suite à des pressions politiques et industrielles. Dans une interview, celle-ci a récemment expliqué que son administration avait baissé la déforestation de 59% entre 2004 et 2007. Un combat qui avait fait grincer de nombreuses dents au Brésil. En attendant, la forêt continue de partir en fumée...

Caroline Albert

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2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 08:28


Deux expéditions dans l'océan Arctique viennent, indépendamment, de découvrir d'importantes émanations de méthane, provenant de stocks jusque-là enfermés dans le sous-sol. Imputées au réchauffement, ces émissions d'un puissant gaz à effet de serre pourraient l'accélérer brutalement. Mais ces fuites sont-elles vraiment récentes et quel serait leur effet ?

L'affaire a commencé par un e-mail du chercheur suédois Örjan Gustafsson, travaillant à bord du navire océanographique russe Jacob Smirnitskyi. Transmis au journal The Independent, il expliquait que l'expédition ISSS-08 (International Siberian Shelf Study 2008) avait découvert dans l'océan Arctique, au niveau du plateau continental sibérien, des suintements de méthane s'échappant du fond en de nombreux endroits. Enfermé dans le sous-sol gelé, ce gaz y est retenu prisonnier sous forme de clathrates, ou hydrates de méthane. Le même phénomène existe dans le pergélisol (permafrost en anglais), sol gelé des hautes latitudes.

Ces poches de méthane sont un souvenir de la dernière glaciation et constituent d'ailleurs une source d'énergie fossile potentielle. On connaît de nombreux gisements de ce genre, y compris au fond de l'océan comme à Santa Barbara, au large de la Californie. L'effet de serre du méthane est considéré comme au moins vingt fois plus important que celui du CO2 et le dégazage rapide des pergélisols que pourrait entraîner le réchauffement climatique a depuis longtemps été présenté comme une « bombe climatique à retardement ». Ce phénomène aurait d'ailleurs peut-être joué un grand rôle dans le passé, précipitant des basculements de climat.

Un phénomène encore très mal connu


Dans son e-mail, envoyé du bateau, Örjan Gustafsson dévoilait sa surprise devant l'intensité du phénomène. « Hier, pour la première fois, nous avons étudié une zone où le rejet était si intense que le méthane n'avait pas le temps de se dissoudre dans l'eau mais montait sous forme de bulles jusqu'à la surface. Ces cheminées de méthane ont été repérées au sonar et avec des instruments sismologiques. » Selon l'article de The Independent, les teneurs en méthane mesurées dans l'eau de mer seraient en ces endroits jusqu'à cent fois supérieures à la concentration moyenne.

Dans les jours qui ont suivi, une autre expédition, britannique celle-là, confirmait le phénomène. Les océanographes travaillant à bord du James Clark Ross annonçaient à leur tour avoir identifié dans l'océan Arctique 250 cheminées de méthane.

Un scénario cataclysmique a alors commencé à se dessiner. Les poches de méthane prisonnières des sous-sol gelés représentent en effet des quantités très grandes. Le réchauffement climatique entraînant leur libération pourrait donc s'accélérer brusquement, à l'échelle des décennies, au cours de ce siècle.

Mais quelle est l'ampleur du phénomène et quelles pourraient en être les causes ? Des émanations de ce genre ont déjà été observées et les sous-sols gelés ne semblent pas constituer un réservoir bien étanche. Durant ces millénaires de prison depuis la dernière glaciation, de nombreuses évasions ont donc déjà dû avoir eu lieu. Par ailleurs, une étude américaine sur les suintements de méthane de Santa Barbara avait montré que le méthane dissous peine à atteindre l'atmosphère et que 99% du gaz reste dans l'océan. Plus récemment, les carottes du forage Epica, sur le continent antarctique, ont permis d'étudier finement les évolutions du climat terrestre à la fin de la dernière glaciation en parallèle avec les variations de concentrations atmosphériques en méthane. La conclusion des auteurs de cette étude était que le méthane des fameux clathrates, rapidement libéré après le début du réchauffement, n'avait joué aucun rôle sur le climat. Du méthane est bien venu renforcer l'effet de serre mais c'est celui des marécages tropicaux, fuyant rapidement dans l'atmosphère dès que les températures ont commencé à grimper, accélérant ainsi le réchauffement déjà engagé.

Nul doute, cependant, que ces cheminées nouvellement découvertes attireront désormais l'attention des océanographes car il faudra bien chercher à savoir si leur nombre a augmenté ces dernières décennies ou le fera à l'avenir.

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2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 08:24

Le pays compte déjà 7,3 millions d'hectares de palmiers à huile soit deux fois la superficie des Pays-Bas. Témoignage.

L'Indonésie est le premier producteur mondial d'huile de palme. Pour répondre à l'énorme demande des firmes étrangères, américaines ou européennes qui utilisent l'huile de palme comme agrocarburant, le gouvernement déforeste à grande échelle. Ginting Tongena, membre des Amis de la Terre en Indonésie, témoigne.

« En Indonésie, l'huile de palme était utilisée pour l'alimentation humaine, pour la fabrication de cosmétiques pour l'alimentation animale. Désormais, elle l'est aussi pour les agrocarburants. Il ya une énorme demande, une énorme pression pour la production d'huile de palme à destination des pays du Nord. Le gouvernement prévoit que la production devrait doubler dans les vingt prochaines années.

Aujourd'hui, l'Indonésie est le plus gros producteur mondial. Aec la Malaisie, elle fournit 90% du marché mondial.

7,3 millions d'hectares sont déjà consacrés à la production d'huile de palme pour les carburants. Et le gouvernement en a d'ores et déjà alloué 20 millions supplémentaires - soit la surface de l'Angleterre, de la Suisse et des Pays-Bas réunis-, pour que ces cultures puissent se développer encore.

Ce qui signifie que la déforestation déja très importante, et la pollution des sols et des eaux va s'accroître encore. Or l'Indonésie est déjà le le troisième contributeur en gaz à effet de serre derrière les Etats-Unis et la Chine, non pas à cause des transports, mais à cause du relargage entraîné par la déforestation.

La déforestation est une catastrophe en matière de biodiversité. Elle aboutit à la disparition des habitats naturels d'espèces déjà menacées comme les tigres ou les orang-outangs.

L'impact sur les populations est déastreux. En Indonésie, 60% à 90% de la population dépend de la forêt. Ils en tirent des matériaux de construction, des plantes médicinales, des denrées alimentaires et des sources de revenus. La déforestation les laisse sans moyens de subsistance et coupés de leur mode de vie traditionnel.

On leur a fait miroiter les emplois liés au développement des agrocarburants mais en fait ces cultures en créent peu et ce sont surtout des emplois précaires, avec peu de technologie."

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13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 21:50






Environ 5.000 manifestants ont symboliquement observé deux minutes de silence dimanche dans le sud de l'Australie à la mémoire du Murray, le plus long fleuve du pays victime d'une baisse alarmante de ses eaux.

La cérémonie s'est tenue près de la ville de Goolwa, près de l'embouchure du fleuve long de 2.530 km mais qui présente un débit très faible en raison des précipitations insuffisantes et de l'irrigation des cultures. La manifestation vise "à souligner les ultimes efforts pour sauver le plus grand fleuve d'Australie", a déclaré Kym McHugh, un élu local.

Il a appelé les autorités à libérer l'eau contenue dans les ouvrages de stockage en amont du fleuve afin de garantir un débit acceptable. L'Australie a connu en 2007 une sécheresse historique. La production agricole a diminué de 10% sur la saison 2006-07 à cause de la sécheresse et a ruiné de nombreuses communautés rurales.

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