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13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 21:05

Le nombre d’ouragans et de tempêtes tropicales dans l’Atlantique Nord sera supérieur aux prévisions, préviennent des spécialistes américains.

L'ouragan Ernesto vu depuis la station spatiale en août 2007. (NASA)

L'ouragan Ernesto vu depuis la station spatiale en août 2007. (NASA)

C’est au moins dix-sept tempêtes tropicales, dont cinq se transformeront en ouragans violents, qui frapperont les côtes ouest de l’Atlantique Nord durant la saison 2008. Voilà l’avertissement lancé par l’équipe de spécialistes des ouragans de l'université d'Etat du Colorado. Lors de leurs précédentes prévisions, publiées début juin, ces chercheurs avaient pronostiqué 15 tempêtes, dont huit ouragans, parmi lesquels quatre ouragans violents.

Rien que pour le mois d’aout ces experts annoncent quatre tempêtes, dont trois ouragans, parmi lesquels un ouragan violent. Depuis le début de la saison (elle s’étend du 1er juin au 30 novembre) deux ouragans sont déjà apparus : Bertha, début juillet et Dolly qui a frappé le Texas le 23 juillet avec une force 2 sur l'échelle de Saffir-Simpson. Hier, ce sont encore les côtes de cet Etat qui ont été balayées par la tempête Edouard, accompagnée de pluies torrentielles et de vents soufflant autour de 100 km/h.

Les ouragans sont des phénomènes météorologiques d'une rare intensité qui apparaissent dans la zone de convergence intertropicale (ZCIT).Le terme ouragan qualifie une dépression générant des vents de plus de 115 km/h. Les termes typhon, ouragan et cyclone sont équivalents. Lorsque les vents soufflent entre 60 et 115 Km/h, les météorologues parlent de tempêtes tropicales.

Une étude, du Centre national de recherches atmosphériques (Etats-Unis), publiée l’été dernier a confirmé le net accroissement du nombre de cyclones, en lien direct avec la courbe de hausse des températures mondiales, au cours du vingtième siècle. De 1900 à 1930, l'Atlantique connaissait en moyenne six épisodes dépressionnaires importants, dont quatre ouragans et deux tempêtes tropicales. De 1930 à 1940, cette moyenne est passée à dix avant de culminer à 15 (huit ouragans et sept tempêtes) entre 1995 et 2005.

Certains scientifiques estiment que cette hausse du nombre d’ouragans est en partie due à l’amélioration des moyens de détection mais pour la majorité cette explication n’est pas suffisante et ils y voient l’impact du réchauffement global de la planète. Les deux facteurs qui ont amené les experts à relever leurs prévisions pour cette saison sont l’élévation des températures de surface des océans (les cyclones se forment dans des eaux chaudes, d'au-moins 26°C) et les basses pressions observées en juin et juillet.
 
Joël Ignasse
Sciences et Avenir.com
06/08/2008

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11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 23:04


60 mètres de haut et plusieurs milliers de tonnes de glace...Il s'agit des dimensions de l'arche de glace qui s'est détachée au mois de juillet du glacier argentin Perito Moreno alors que l'hiver austral bat son plein. Ce phénomène assez exceptionnel, il faut bien l'admettre, serait vraisemblablement lié au réchauffement climatique (encore lui), qui augmente la température et fragilise la glace.   
  

Selon les experts, le cycle de détachement de la digue de glace qui entoure le lac Argentino (Andes australes), peut généralement se produire durant la saison estivale. Ce glacier est situé à quelque 2.800 kilomètres au sud-ouest de Buenos-Aires.

En Patagonie, la taille des glaciers se rétrécit en raison du dérèglement climatique. Ce constat a été fait lors d'une étude réalisée par le Centre austral d'enquête scientifique dont le siège se trouve à Ushuaïa, la ville la plus australe de ce pays.

Depuis le début du 20ème siècle, des études scientifiques sont régulièrement réalisées et montrent les diverses avancées et réductions de ces montagnes de glace dont les cycles de croissance et de rupture ont été perturbés à cause du réchauffement climatique, lié en grande partie aux émissions polluantes produites par les nombreuses activités humaines.

Au cours des dernières décennies, les glaciers au large de la Patagonie ont diminué leur extension de 10 % à 20 %. Selon des études sur le changement climatique, une centaine de glaciers situés en Argentine, au Chili, en Bolivie, au Pérou, en Autriche, en Norvège, en Suède, en Italie, en Espagne et en Suisse voient aussi leur masse fondre comme neige au soleil.  
 
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11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 23:00


Le Canada a décidé de protéger sa forêt boréale... Impliqué dans la lutte contre les changements climatiques, le gouvernement a décidé d'interdire les activités minières et forestières sur cette vaste région du nord du pays. La forêt boréale (aussi appelée taïga) rallie l'est et l'ouest du pays, et forme une immense ceinture verte de 1.000 km de largeur.   
 


L'exploitation des matières premières canadiennes, dont  la demande ne cesse de croître, les incendies, mais aussi la prolifération d'insectes agressifs, menacent cet écosystème. Le gouverneur de la province de l'Ontario, sur le territoire duquel s'étend une partie de cette forêt, vient d'annoncer un certain nombre de mesures de protection. 225.00 km2 de forêt bénéficieront d'une « protection permanente ». Cela consistera en une interdiction de l'activité industrielle, et en une limitation de l'activité humaine (écotourisme, chasse, pêche). 

Les canadiens soulignent l'importance de protéger cette forêt : « une des dernières régions véritablement sauvages de la planète ». Elle abrite plus de 200 espèces vulnérables d'animaux... mais c'est aussi et surtout un des poumons de notre planète, qui absorbe chaque année 12,5 millions de tonnes de CO2. Cette donnée est d'autant plus significative que les canadiens seraient  responsables à eux seuls de 2% des émissions de gaz à effet de serre de la planète.  

 
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11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 22:58


Si vous ne le saviez pas encore, la Méditerranée est une gigantesque poubelle mais elle est aussi malade. La surpêche, la croissance démographique galopante des villes côtières, la pollution due notamment aux rejets toxiques et aux déchets (comme des sacs en plastique), le tourisme destructeur sont une menace quotidienne pour la faune et la flore. Christian Buchet, directeur du centre d'études de la mer de l'Institut catholique de Paris, a déclaré ce week-end : "Les mers sont en passe de connaître une rupture d'équilibre. La Méditerranée est d'autant plus fragile que la pollution a en effet décuplé sur la faune et la flore marine à cause du réchauffement climatique". Pourtant, cette mer a reçu le statut de "mer la plus surveillée au monde".  Mais il semblerait que cette surveillance est insuffisante...

 

...Et certains en profitent ! 28 % du transport mondial d'hydrocarbures transitent par cette mer. Les experts évaluent à 80.000 tonnes d'hydrocarbures par an les rejets des navires en Méditerranée. La convention Margol, en vigueur depuis 1983, interdit les rejets des citernes de cargaison des navires pétroliers mais ferment plus ou moins les yeux sur les rejets résultant du fonctionnement du navire...

...Et le constat est inquiétant et affligeant !  Près de 200 pollutions dues à des rejets de substances nocives ou d'hydrocarbures, qui sont enregistrées au large des côtes françaises, rendent la Méditerranée de plus en plus vulnérable. Les marées noires et les déballastages sont qu'une petite partie du problème puisque près de 80 % de la pollution vient de la terre.  En effet, les stations d'épuration sont insuffisantes et les eaux sales et usagées terminent leur course dans la mer. Les pays méditerranéens bordant cette mer ont tendance à s'en servir comme un tout-à-l'égout. Ils y déversent des polluants, des produits chimiques, des déchets, du goudron et des métaux. En Italie, Greenpeace a fait confisquer des filets maillants dérivants, qui sont interdits par l'Union européenne.

La faune et la flore en mer Méditerranée sont aussi menacées par les espèces invasives, qui ont semble-t-il pris du poil de la bête grâce à un phénomène bien connu... le réchauffement climatique. Christian Buchet a indiqué : "Aux derniers pointages, il y a 56 espèces nouvelles de poissons tropicaux qui colonisent la Méditerranée, ce qui traduit bien le réchauffement". Cette mer a une biodiversité riche puisque 28 % d'espèces ne peuvent pas vivre ailleurs. Le réchauffement climatique accentue aussi l'évaporation et la salinité.

Un autre exemple assez flagrant ! La population des thons rouges diminue doucement mais sûrement. Pour permettre à cette espèce de souffler et de se reproduire en toute tranquillité, la Commission européenne a dû prématurément interrompre la pêche au thon rouge cette année. Les pêcheurs avaient en effet atteint et épuisé les quotas attribués pour 2008.  Aujourd'hui, le thon rouge est une espèce menacée d'extinction.

Les guerres favorisent aussi les pollutions. Les bombardements par l'aviation israélienne des réservoirs de la centrale électrique de Jiyé (Liban sud) il y a deux ans, ont entraîné une catastrophe écologique puisque près de 15.000 tonnes de fioul se sont déversés dans la mer. Des munitions de la deuxième guerre mondiale, qui pourrissent au large des côtes italiennes, posent de sérieux problèmes à la biodiversité car le phosphore commence à se répandre.
 
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6 août 2008 3 06 /08 /août /2008 20:13

L'organisation Greenpeace a lancé un nouveau clip sur son site Internet dans le cadre d'une campagne contre la coupe illégale d'arbres. Appelé "Premier Amour" voici la vidéo de ce clip osé :

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5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 17:29


Un dégazage a entrainé une "pollution sans gravité" des eaux au large du site de Scandola, réserve naturelle classée au patrimoine mondial de l'Unesco.

(AP)

(AP)

Un dégazage sauvage est à l'origine de la pollution au large de la réserve naturelle de Scandola, située sur la côte nord-ouest de la Corse, a annoncé la préfecture maritime, lundi 4 août.

Selon les autorités maritimes, la réserve de Scandola, classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco, n'est pas menacée par la nappe de mazout, lâchée par un navire non identifié.

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5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 15:24



La destruction des forêts en Australie ainsi que dans dans d'autres pays développés comme les Etats-Unis présente une véritable menace pour l'environnement en raison d'une large sous-évaluation du niveau de dioxyde de carbone qu'elles recèlent, selon une étude publiée mardi.

Selon un rapport de l'Université nationale australienne, la déforestation pourrait entraîner des émissions de CO2 dans l'atmosphère trois fois supérieures aux estimations antérieures.


"Si les forêts continuent d'être détruites et dégradées, le dioxyde de carbone relâché va augmenter de manière significative les concentrations de gaz à effets de serre dans l'atmosphère", avertit l'étude.

Et alors que les efforts se concentrent actuellement sur la prévention de la déforestation dans les pays en voie de développement, les forêts de pays vastes comme l'Australie, le Canada, la Russie et les Etats-unis doivent également être protégées, ajoute le rapport.

Selon les scientifiques, les forêts d'eucalyptus dans le sud-est de l'Australie contiennent par exemple 640 tonnes de carbonne par hectare.

Le Groupe d'expert intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a estimé pour sa part à 217 tonnes la quantité de dioxyde de carbone par hectare.

Selon les scientifiques australiens, le stockage de CO2 à certains endroits est dix fois supérieur aux estimations antérieures.

Protéger les forêts pour limiter les émissions de carbone "n'est plus simplement une option mais une nécessité", souligne le coauteur du rapport, le professeur Brendan Mackey.

Selon lui, la déforestation est responsable chaque année de 17,5% des émissions de gaz à effet de serre.

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2 août 2008 6 02 /08 /août /2008 14:46


Emissions humaines de dioxyde de carbone et acidification des océans

Les émissions humaines de dioxyde de carbone, outre l’augmentation de la charge de l’atmosphère en gaz à effet de serre qu’elles provoquent, ont pour conséquence d’altérer la chimie de l’océan, le berceau de la vie sur Terre.

Les conséquences économiques et écologiques sont difficiles à prédire, mais seront probablement très néfastes, avertit une équipe de chimistes océanographes dans le numéro du 4 juillet de la revue Science. Stopper les changements déjà enclenchés demanderait probablement des réductions plus sévères et plus contraignantes que celles actuellement proposées dans le cadre du changement climatique.

L’article, dont le principal auteur est Richard Zeebe, de l’Université de Hawaï, relève que les océans ont absorbé environ 40% du dioxyde de carbone (CO²) émis par les humains au cours des deux décennies passées. Cela a ralenti le réchauffement climatique, mais à coût élevé : le dioxyde carbone supplémentaire a causé une modification du pH moyen des eaux de surface océaniques (une mesure de l’acidité de l’eau) de 0,1 unité comparé aux niveaux pré-industriels. Dépendant du taux et de l’ampleur des émissions futures, le pH de l’océan pourrait avoir diminué de 0,35 unité au milieu du 21ème siècle.

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1 août 2008 5 01 /08 /août /2008 17:13

"La planète atteint ses limites"

Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), de plus en plus d'espèces animales sont menacées d'extinction de par le monde. Sa liste rouge s'allonge ainsi d'année en année, et le WWF, organisation internationale pour la conservation de la nature, tire la sonnette d'alarme.

La liste rouge de l'UICN mesure les effets de la perte et de la dégradation d'habitat, de la surexploitation, de la pollution, de l'introduction d'espèces ou de plantes invasives et du changement climatique sur les espèces.

Il est temps

"On est dans le rouge", souligne Susan Lieberman, directrice du programme espèces du WWF. "Il est temps", dit-elle, "que les gens cessent de parler et voient la réalité en face. L'avenir de notre planète, l'héritage que nous laisserons à nos enfants, est en jeu".

Selon le WWF, l'augmentation du nombre d'espèces menacées représente un avertissement clair pour les humains. Des écosystèmes sains, une eau pure, des océans équilibrés, des forêts florissantes et des populations robustes sont des ressources essentielles pour la survie de notre espèce.

Liste rouge

Le WWF souhaite ainsi que la liste rouge de l'UICN soit utilisée comme outil pour établir des priorités en matière de conservation. Par exemple, le gorille de l'Ouest (Gorilla gorilla) est passé de la catégorie "en danger" à celle de "en danger critique d'extinction". Les orangs-outans sont également fortement menacés, principalement à cause de la destruction de leur habitat au profit notamment de plantations de palmiers à huile.

Les dauphins de rivière connaissent aussi un destin funeste à cause de la construction de barrages, de prises accidentelles dans les filets de pêche, de la circulation fluviale et de la pollution. Et, en Inde, cinq espèces de vautours sont fortement menacées par l'utilisation du "diclofénac", un médicament utilisé pour traiter le bétail.

La surexploitation des espèces pour la nourriture, la médecine, les animaux de compagnie et d'autres usages humains a également entraîné l'augmentation du nombre d'espèces menacées. L'impact du commerce international des espèces sauvages est énorme, et s'il n'est pas convenablement réglementé, il cause de fulgurants déclins. C'est le cas pour certaines des espèces reprises dans la liste rouge de l'UICN, comme les reptiles d'Amérique du nord.

Océans

Les coraux sont également repris pour la première fois dans la liste. "Ce qui devrait alarmer le monde sur le fait que les océans sont en danger", commente Simon Cripps, directeur du programme océans du WWF. D'autant que les récifs de corail sont le lieu idéal pour la reproduction de milliers de poissons et d'invertébrés et constituent une source de revenus importante dans les domaines de la pêche et du tourisme pour une grande partie des populations côtières.

"Les leaders mondiaux ont fait beaucoup d'efforts pour stopper la perte de biodiversité, mais ce sujet est maintenant loin des agendas politiques. Il est pourtant temps de faire la relation entre le développement économique, la sécurité à long terme et la nécessité d'un développement vraiment durable et d'un environnement sain", conclut le M. Lieberman.


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1 août 2008 5 01 /08 /août /2008 16:57


Un tiers des coraux constructeurs de récifs sont menacés d'extinction à cause du réchauffement climatique, de pratiques de pêche destructrices et de la pollution, a indiqué jeudi l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

"Lorsque les coraux meurent, les autres animaux et les plantes qui dépendent des récifs coralliens pour leur nourriture et leur protection disparaissent aussi", a indiqué dans un communiqué Kent Carpenter, directeur du programme pour les espèce de l'UICN.

Selon l'UICN, les récifs de corail abritent plus de 25% des espèces marines, ce qui fait d'eux les plus biologiquement diversifiés des écosystèmes marins.

L'étude conjointe de l'UICN et de Conservation internationale publiée dans le magazine Science, la première au monde sur l'état de conservation des coraux, montre que plusieurs éléments les menacent. "Les changements climatiques provoquent la hausse des températures de l'eau et un rayonnement solaire plus intense, qui entraînent le blanchissement du corail et des maladies", note l'UICN. Les pratiques de pêche destructrices, la qualité de l'eau affectée par la pollution et la dégradation des habitats côtiers, détruisent également les coraux.

Alors que les océans absorbent des quantités croissantes de dioxyde de carbone de l'atmosphère, cette acidification des océans est devenue une nouvelle menace pour les récifs coralliens. "Les coraux constructeurs de récifs courent un plus grand risque d'extinction que tous les groupes terrestres, à l'exception des amphibiens, et sont les plus vulnérables aux effets des changements climatiques", indique Roger McManus, vice président de Conservation international pour les programmes marins.


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