Le nombre d’ouragans et de tempêtes tropicales dans l’Atlantique Nord sera supérieur aux prévisions, préviennent des spécialistes américains.
L'ouragan Ernesto vu depuis la station spatiale en août 2007. (NASA)
L'ouragan Ernesto vu depuis la station spatiale en août 2007. (NASA)
Les canadiens soulignent l'importance de protéger cette forêt : « une des dernières régions véritablement sauvages de la planète ». Elle abrite plus de 200 espèces vulnérables d'animaux... mais c'est aussi et surtout un des poumons de notre planète, qui absorbe chaque année 12,5 millions de tonnes de CO2. Cette donnée est d'autant plus significative que les canadiens seraient responsables à eux seuls de 2% des émissions de gaz à effet de serre de la planète.
(AP)
Un dégazage sauvage est à l'origine de la pollution au large de la réserve naturelle de Scandola, située sur la côte nord-ouest de la Corse, a annoncé la préfecture maritime, lundi 4 août.
Selon les autorités maritimes, la réserve de Scandola, classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco, n'est pas menacée par la nappe de mazout, lâchée par un navire non identifié.
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La destruction des forêts en Australie ainsi que dans dans d'autres pays développés comme les Etats-Unis présente une véritable menace pour l'environnement en raison d'une large sous-évaluation du niveau de dioxyde de carbone qu'elles recèlent, selon une étude publiée mardi.
Selon un rapport de l'Université nationale australienne, la déforestation pourrait entraîner des émissions de CO2 dans l'atmosphère trois fois supérieures aux estimations antérieures.
"Si les forêts continuent d'être détruites et dégradées, le dioxyde de carbone relâché va augmenter de manière significative les concentrations de gaz à effets de serre dans l'atmosphère", avertit l'étude.
Et alors que les efforts se concentrent actuellement sur la prévention de la déforestation dans les pays en voie de développement, les forêts de pays vastes comme l'Australie, le Canada, la Russie et les Etats-unis doivent également être protégées, ajoute le rapport.
Selon les scientifiques, les forêts d'eucalyptus dans le sud-est de l'Australie contiennent par exemple 640 tonnes de carbonne par hectare.
Le Groupe d'expert intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a estimé pour sa part à 217 tonnes la quantité de dioxyde de carbone par hectare.
Selon les scientifiques australiens, le stockage de CO2 à certains endroits est dix fois supérieur aux estimations antérieures.
Protéger les forêts pour limiter les émissions de carbone "n'est plus simplement une option mais une nécessité", souligne le coauteur du rapport, le professeur Brendan Mackey.
Selon lui, la déforestation est responsable chaque année de 17,5% des émissions de gaz à effet de serre.
Les émissions humaines de dioxyde de carbone, outre l’augmentation de la charge de l’atmosphère en gaz à effet de serre qu’elles provoquent, ont pour conséquence d’altérer la chimie de l’océan, le berceau de la vie sur Terre.
Les conséquences économiques et écologiques sont difficiles à prédire, mais seront probablement très néfastes, avertit une équipe de chimistes océanographes dans le numéro du 4 juillet de la revue Science. Stopper les changements déjà enclenchés demanderait probablement des réductions plus sévères et plus contraignantes que celles actuellement proposées dans le cadre du changement climatique.
L’article, dont le principal auteur est Richard Zeebe, de l’Université de Hawaï, relève que les océans ont absorbé environ 40% du dioxyde de carbone (CO²) émis par les humains au cours des deux décennies passées. Cela a ralenti le réchauffement climatique, mais à coût élevé : le dioxyde carbone supplémentaire a causé une modification du pH moyen des eaux de surface océaniques (une mesure de l’acidité de l’eau) de 0,1 unité comparé aux niveaux pré-industriels. Dépendant du taux et de l’ampleur des émissions futures, le pH de l’océan pourrait avoir diminué de 0,35 unité au milieu du 21ème siècle.
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Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), de plus en plus d'espèces animales sont menacées d'extinction de par le monde. Sa liste rouge s'allonge ainsi d'année en année, et le WWF, organisation internationale pour la conservation de la nature, tire la sonnette d'alarme.
La liste rouge de l'UICN mesure les effets de la perte et de la dégradation d'habitat, de la surexploitation, de la pollution, de l'introduction d'espèces ou de plantes invasives et du changement climatique sur les espèces.
Il est temps
"On est dans le rouge", souligne Susan Lieberman, directrice du programme espèces du WWF. "Il est temps", dit-elle, "que les gens cessent de parler et voient la réalité en face. L'avenir de notre planète, l'héritage que nous laisserons à nos enfants, est en jeu".
Selon le WWF, l'augmentation du nombre d'espèces menacées représente un avertissement clair pour les humains. Des écosystèmes sains, une eau pure, des océans équilibrés, des forêts florissantes et des populations robustes sont des ressources essentielles pour la survie de notre espèce.
Liste rouge
Le WWF souhaite ainsi que la liste rouge de l'UICN soit utilisée comme outil pour établir des priorités en matière de conservation. Par exemple, le gorille de l'Ouest (Gorilla gorilla) est passé de la catégorie "en danger" à celle de "en danger critique d'extinction". Les orangs-outans sont également fortement menacés, principalement à cause de la destruction de leur habitat au profit notamment de plantations de palmiers à huile.
Les dauphins de rivière connaissent aussi un destin funeste à cause de la construction de barrages, de prises accidentelles dans les filets de pêche, de la circulation fluviale et de la pollution. Et, en Inde, cinq espèces de vautours sont fortement menacées par l'utilisation du "diclofénac", un médicament utilisé pour traiter le bétail.
La surexploitation des espèces pour la nourriture, la médecine, les animaux de compagnie et d'autres usages humains a également entraîné l'augmentation du nombre d'espèces menacées. L'impact du commerce international des espèces sauvages est énorme, et s'il n'est pas convenablement réglementé, il cause de fulgurants déclins. C'est le cas pour certaines des espèces reprises dans la liste rouge de l'UICN, comme les reptiles d'Amérique du nord.
Océans
Les coraux sont également repris pour la première fois dans la liste. "Ce qui devrait alarmer le monde sur le fait que les océans sont en danger", commente Simon Cripps, directeur du programme océans du WWF. D'autant que les récifs de corail sont le lieu idéal pour la reproduction de milliers de poissons et d'invertébrés et constituent une source de revenus importante dans les domaines de la pêche et du tourisme pour une grande partie des populations côtières.
"Les leaders mondiaux ont fait beaucoup d'efforts pour stopper la perte de biodiversité, mais ce sujet est maintenant loin des agendas politiques. Il est pourtant temps de faire la relation entre le développement économique, la sécurité à long terme et la nécessité d'un développement vraiment durable et d'un environnement sain", conclut le M. Lieberman.
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Un tiers des coraux constructeurs de récifs sont menacés d'extinction à cause du réchauffement climatique, de pratiques de pêche destructrices et de la pollution, a indiqué jeudi l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
"Lorsque les coraux meurent, les autres animaux et les plantes qui dépendent des récifs coralliens pour leur nourriture et leur protection disparaissent aussi", a indiqué dans un communiqué Kent Carpenter, directeur du programme pour les espèce de l'UICN.
Selon l'UICN, les récifs de corail abritent plus de 25% des espèces marines, ce qui fait d'eux les plus biologiquement diversifiés des écosystèmes marins.
L'étude conjointe de l'UICN et de Conservation internationale publiée dans le magazine Science, la première au monde sur l'état de conservation des coraux, montre que plusieurs éléments les menacent. "Les changements climatiques provoquent la hausse des températures de l'eau et un rayonnement solaire plus intense, qui entraînent le blanchissement du corail et des maladies", note l'UICN. Les pratiques de pêche destructrices, la qualité de l'eau affectée par la pollution et la dégradation des habitats côtiers, détruisent également les coraux.
Alors que les océans absorbent des quantités croissantes de dioxyde de carbone de l'atmosphère, cette acidification des océans est devenue une nouvelle menace pour les récifs coralliens. "Les coraux constructeurs de récifs courent un plus grand risque d'extinction que tous les groupes terrestres, à l'exception des amphibiens, et sont les plus vulnérables aux effets des changements climatiques", indique Roger McManus, vice président de Conservation international pour les programmes marins.
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